Dans la vie en se marque par des souvenirs souvent plein de bonheur, des fois pleins de tristesse
Les bons souvenirs, on les range bien nous même dans nôtres conscience
Les plus mauvais, viennent eux même dans le plus profond de nous, nous rongent, et nous dérangent. Dans mon placard de souvenirs , le massacre du 11 mai 1956 à BENI OUDJEHANE logeait toujours dans ma conscience, depuis que j'étais sur les bancs de l'École, a coté des orphelins de ce triste cauchemar de massacre, et c'est la vérité des faits ( toute la vérité) , qui va grandir avec moi. Elle était toujours présente sur les figures des orphelins ecoliers, sur les épaules des femmes qui essayaient de remplir les besoins de la vie. Elle était présente dans la tristesse profonde des proches de victimes dans chaque enterrement d'un mort au cimetiére. Cette vérité des faits n'a jamais quitter le lieu du massacre, elle vivait avec nous - les victimes- C'est notre verité à nous ,la verité des victimes
La verité des assassins, la verité des responsables du massacre,s' est enfermée dans le plus profond d'eux, depuis plus d'un demi siecle. Emprisonnée, et clôturée par le mensonge d'une bataille" héroïque" contre des "fellagas ",et maquillée par le titre d'un journal " La Depeche de Constantine " :92 rebelles abattus dans la region d'El Hanser . C'est leurs verité qu'il ont rangé bien soigneusement dans leurs intérieur.Mais cette verité les rongaient, et chaque fois qu'elle leurs faisait mal ,ils la poussaient au plus profond d'eux,dans les coins les plus reculés de l'oubli, pour essayer de préserver une "gloire" mensongère, acquis sur les cadavres d'innocents :l'honneur d'un militaire bien récompensé par des gallons dorés pour sa "bravoure" et son "courage" devant des femmes, qui criaient et pleuraient l'assassinat de leurs pères de leurs frères de leurs maris ou de leurs fils. La "bravoure" et le "courage" devant des enfants qui pleuraient et essayaient de se cacher derrière des mamans qui,eux même n'avaient pas trouvé ou se cacher. Le "courage" de pointer l'arme vers ces innocents, faire siffler la balle qui ,a son tour, allait leur faire ... le silence de la mort
Claire Mauss-Copeaux ,une historienne courageuse vient de lever le rideau sur le massacre d’Oudjehane en faisant la lumiere sur les faits de l’armee française et plus exactement la 4eme Bcp dans son dernier Livre : LA SOURCE, Memoires d'un massacre : Oudjehane 11 Mai 1956
Ce jour là des soldats avaient exécuté un crime de guerre , en tuant des innocents a beni Oudjehane. Ils savaient qu’ils étaient des innocents . Dans toute les armées du monde il y avait toujours le bon soldat et le mauvais,dans le cas aussi de la 4eme Bcp , il y avait les tueurs les bourreaux,les assassins d’un coté ,et,de l’autre coté ,d'autre soldats venus "passifier" ,ou combatre un ennemi armé comme eux se trouvaient, surpris par ce qu’ils voyaient -et peut etre choqués par la cruauté de leur camarades assassins –mais ces derniers ont avalé les faits en cachant une verité par leur silence qui a trop duré .Quelques soldats ont finalement parlé sans dire toute la verité.La lumiére de la verité qu’ils avaient essayé de cacher vient d’eclairer Oudjehane,et, la verité comme on dit, fini toujours par nous rattraper
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