14 octobre 2009
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Rabah Saâdane : né près du stade, il a grandi dans ses environs et vieillit à l'intérieur. Il a refusé de devenir pilote en Amérique.
- Celui qui a terrassé les pharaons, dompté les crocodiles et redonné l’espoir perdu au algériens. Le Cheikh des entraineurs, l’architecte et le professeur modeste, le fennec…l’entraineur de la sélection nationale Rabah Saâdane, ou, comme se plaisent à l’appeler les batnéens « Kamel ».
- Loin des joies qu’il a réussi à créer, les gloires et les succès dont il était l’architecte sur les terrains de football durant toute sa vie de sportif. Loin des exploits de 1978 lorsqu’il avait conduit l’équipe nationale au championnat du monde junior au Japon où il rencontra la star argentine Maradona, qui jouait à l’époque avec l’Argentine. Loin de tout cela, Ennahar a rendu visite au Cheikh afin de découvrir l’autre face de ce monument algérien. La face que beaucoup d’algériens ne connaissent pas.
- Rabah Saâdane est né près d’un stade de football. Il a grandi et vieillit dedans.
- Rabah est né dans une modeste maison à côté du stade « Sfouhi » dans la cité « Esta » en 1946, d’une famille originaire de la Daïra « El Ancer » dans la Wilaya de Jijel. Son père, Amar, décédé en 1970, s’était établit à Batna en 1910 venant de Jijel. Rabah a grandi près du stade qu’il aimait beaucoup et où il avait appris à jouer au football. Ce stade lui a insufflé l’amour du ballon rond qu’il a beaucoup aimé. Malgré cela, il a pu réussir dans ses études en parallèle. Il a eu son baccalauréat sciences à Constantine en 1966. Comme il était un bon élève, il avait reçu une proposition pour aller faire des études aux Etats-Unis d’Amérique pour y suivre une formation de pilotage. Rabah refusa la proposition et préféra rester dans son pays à jouer au football.
- Père de quatre enfants, dont un garçon et une fille sont mariés, Rabah aime le babyfoot et le vélo. Son plat préféré est la « Doubara » chez ammi Abderrezak.